Je crois que dans des périodes aussi lourdes que celle que nous vivons, pour les vœux, il est plus important de dire ce que l’on veut plutôt que ce que l’on souhaite.
Quand j’étais enfant, il y a longtemps… très longtemps les adultes employaient une expression qui voulait dire que la situation était compliquée. Ils disaient « quelle époque ! ».
L'élection présidentielle est l'un des grands battements de cœur de notre démocratie. L’UIMM Lorraine se doit de le vivre, car nous sommes des citoyens responsables, la responsabilité étant dans l’ADN de notre métier, de notre quotidien.
Je ne suis pas un passionné des obligations rituelles qui parsèment notre vie sociale, elles sonnent souvent faux et la plupart du temps à juste titre.
Aussi je placerais nos vœux sous le double signe de la sincérité et de l’efficacité.
Je suis interpellé ces derniers jours par des industriels du monde de l’automobile sur un sujet qui habituellement se règle avec une certaine discrétion : les négociations tarifaires entre les constructeurs et leurs sous-traitants.
Nous tenons à alerter sur notre opposition d’implantation à Arles (13) d’une usine de canalisations portée par l’entreprise indienne Electrosteel et appelée à être financée par France Relance, c’est-à-dire en fait par l’Etat.
Cette implantation serait un coup de poignard dans le dos de la Lorraine. Ce serait aussi un contresens économique suicidaire et un reniement de la stratégie industrielle portée par l’Etat ces derniers mois et cela pour au moins cinq raisons :
"Demain un Elon Musk doit pouvoir dire : ma prochaine usine, c’est en Lorraine que je l’implante"
Hervé Bauduin, Président de l'UIMM Lorraine, Chef de file de France Industrie Grand Est