Portrait de femme [4/10] : Marie Robert, ingénieure en apprentissage

"J'ai toujours aimé résoudre des problèmes"

Encore étudiante, Marie Robert a opté pour la formation continue dans son cursus d’ingénieure, via un ITII (Institut des Techniques d’Ingénieur de l’Industrie). Un choix guidé par son « envie d’être sur le terrain » et « d’allier la théorie à la pratique ».

Après un bac Sciences de l’ingénieur, elle poursuit avec un DUT Génie mécanique et productique, puis rejoint l’ITII via l’ENIM (Ecole Nationale d’Ingénieurs de Metz) en troisième année, pour préparer un master. Elle s’est tout de suite tournée vers l’industrie. Enfant déjà, raconte-t-elle, elle aimait « résoudre des problèmes » et comprendre le fonctionnement de tout. Quant à l’univers professionnel, elle suit simplement sa voie, celle qui lui plaît. « Monde d’hommes, monde de femmes : il n’existe pas de différence pour moi. Je ne me suis jamais posé la question ! J’aime comprendre comment fonctionne une production, je me forme aussi au lean management. J’ai voulu faire une formation en alternance parce que j’avais envie d’être sur le terrain, je voulais du concret pour évoluer dans mon apprentissage d’ingénieure. Cela permet de mettre en application ce que l’on apprend et facilite la compréhension et l’assimilation de la théorie.»

Elle est actuellement employée en alternance au pôle production chez Viessmann à Faulquemont, qui fabrique des appareils de chauffage, climatisation et panneaux solaires. « Avec trois jours en entreprise et deux à l’école, les semaines passent vite. Être dans l’entreprise chaque semaine me permet d’avoir un bon suivi des projets ». La jeune femme n’oublie pas qu’afficher trois ans d’expérience sur un CV à la sortie de l’école représente un avantage de poids sur le monde du travail. L’an prochain, elle doit effectuer un stage de trois à six mois, au choix. Elle se verrait bien partir à l’étranger, pourquoi pas en Allemagne, ou plus loin. Une opportunité qui lui permettra de travailler les langues, l’anglais ou l’allemand. Et voit déjà une suite à ses études avec l’envie d’une spécialisation en résistance des matériaux à l’Institut de Soudure.

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